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Thoniers océaniques et navires à grande vitesse, 50 ans de construction navale malouine d’avant-garde
17 mars 2014 - 14h00 à 17h00
par MM. René Colas & Georges Frinault
À la veille de la deuxième guerre mondiale, les chantiers navals malouins ne produisaient plus que des petites unités d’intérêt local. Autrefois réputés pour la qualité de leur construction traditionnelle, ils étaient en effet restés fidèles au bois et, après avoir lancé un derniers trois-mâts terre-neuvier en 1927, ils devaient se contenter de quelques vedettes à passagers et sloops maquereautiers !
Au tournant des années 1950, la réalisation de bacs amphidromes pour l’Afrique et la Guyane permet aux Etablissements Mougin et Baslé d’aborder la construction navale métallique. Jusque là cantonnés dans la réparation de chalutiers achetés à des ports extérieurs, ils y voient l’opportunité d’élargir leur champ d’activité. C’est le début d’une formidable aventure qui s’étend sur un demi-siècle, de 1950 à 2003. Rebaptisé SICCNA, leur chantier acquiert en deux décennies la capacité de concevoir et de construire des thoniers congélateurs océaniques de réputation internationale.
En 1977, après une grave crise qui interrompt sa production pendant deux ans, le chantier malouin est repris par les Ateliers et Chantiers de la Manche ; à la production de chalutiers et de thoniers, il ajoute celle de bâtiments militaires. A nouveau fermé un an en 1987, puis relevé sous le nom de Saint-Malo-Naval il lance à nouveau de nombreux bâtiments, dont quatre puissants remorqueurs de haute mer et met au point de remarquables navires à grande vitesse.
En 2003, face à la concurrence internationale, la réorganisation de la construction navale française entraîne sa fermeture. Fier à juste titre de la qualité de son outil industriel et des performances de ses réalisations d’avant-garde, son personnel subit avec amertume l’arbitraire de cette décision administrative.Au moyen d’une causerie illustrée de photos de navires, de plans d’installations et de graphiques d’activité, René Colas et Georges Frinault vous proposent de revivre cette aventure industrielle et humaine digne du riche passé maritime du pays malouin.
Au tournant des années 1950, la réalisation de bacs amphidromes pour l’Afrique et la Guyane permet aux Etablissements Mougin et Baslé d’aborder la construction navale métallique. Jusque là cantonnés dans la réparation de chalutiers achetés à des ports extérieurs, ils y voient l’opportunité d’élargir leur champ d’activité. C’est le début d’une formidable aventure qui s’étend sur un demi-siècle, de 1950 à 2003. Rebaptisé SICCNA, leur chantier acquiert en deux décennies la capacité de concevoir et de construire des thoniers congélateurs océaniques de réputation internationale.
En 1977, après une grave crise qui interrompt sa production pendant deux ans, le chantier malouin est repris par les Ateliers et Chantiers de la Manche ; à la production de chalutiers et de thoniers, il ajoute celle de bâtiments militaires. A nouveau fermé un an en 1987, puis relevé sous le nom de Saint-Malo-Naval il lance à nouveau de nombreux bâtiments, dont quatre puissants remorqueurs de haute mer et met au point de remarquables navires à grande vitesse.
En 2003, face à la concurrence internationale, la réorganisation de la construction navale française entraîne sa fermeture. Fier à juste titre de la qualité de son outil industriel et des performances de ses réalisations d’avant-garde, son personnel subit avec amertume l’arbitraire de cette décision administrative.Au moyen d’une causerie illustrée de photos de navires, de plans d’installations et de graphiques d’activité, René Colas et Georges Frinault vous proposent de revivre cette aventure industrielle et humaine digne du riche passé maritime du pays malouin.
Succédant aux anciens établissements Mougin et Baslé, un puissant chantier naval malouin a construit de 1950 à 2003 plus de 200 navires de pêche ou de commerce. Bien au delà des ports français spécialisés, ses grands thoniers océaniques ont séduit jusqu’aux armateurs islandais et ses Navires à Grande Vitesse ont desservi jusqu’aux iles grecques.
Alternant comme tous ses concurrents périodes fastes et épisodes de crise, rebaptisé successivement SICCNA, ACM, et SMN, ce chantier a marqué la vie malouine pendant un demi-siècle et employé jusqu’à 460 personnes. Devenu Alstom-Leroux-Naval, il a finalement été emporté par l’effacement de la construction navale européenne au profit des chantiers asiatiques.
Pour évoquer l’histoire technique et humaine de ce site industriel, Georges Frinault, son ancien responsable, et René Colas, historien de la construction navale locale, ont bâti ensemble une conférence illustrée de photos de navires, de plans des installations et de graphiques d’activité et d’effectifs.
Alternant comme tous ses concurrents périodes fastes et épisodes de crise, rebaptisé successivement SICCNA, ACM, et SMN, ce chantier a marqué la vie malouine pendant un demi-siècle et employé jusqu’à 460 personnes. Devenu Alstom-Leroux-Naval, il a finalement été emporté par l’effacement de la construction navale européenne au profit des chantiers asiatiques.
Pour évoquer l’histoire technique et humaine de ce site industriel, Georges Frinault, son ancien responsable, et René Colas, historien de la construction navale locale, ont bâti ensemble une conférence illustrée de photos de navires, de plans des installations et de graphiques d’activité et d’effectifs.