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Le cavalier et son gibier : installation et opérations de la brigade servannaise de la Compagnie de la Maréchaussée de Bretagne (1750 – 1789)
13 mai 2013 - 8h00 à 17h00
par Jean-Charles SINAUD
Notre conférencier, membre associé au Centre d’Histoire du Droit – UMR IODE, présente la justice prévôtale de la fin du XVIIIe siècle. De cette juridiction d’exception, Diderot fit l’éloge: sa présence sécurisait les voyageurs et les transports, contrairement à Londres. Il approuvait également l’indulgence sans risque dont faisaient preuve les cavaliers envers les déserteurs.
Entre le 1er janvier 1770, date de la mise en place de 200 brigades supplémentaires de maréchaussée dans le royaume de France et la loi du 16 février 1791 relative à l’organisation de la gendarmerie nationale, les cavaliers de la maréchaussée nouvellement installés à Saint-Servan opérèrent activement pour chasser et punir ce qu’il convient d’appeler « leur gibier »: mendiants, vagabonds, déserteurs et autres séditieux subirent la vindicte de la justice pénvôtale.
Après une présentation de la maréchaussée et du territoire malouin déjà largement judiciarisé, cette conférence retrace les éléments qui ont conduit à la description de certains éléments criminogènes et criminels illustrés d’exemples et d’anecdotes.
Entre le 1er janvier 1770, date de la mise en place de 200 brigades supplémentaires de maréchaussée dans le royaume de France et la loi du 16 février 1791 relative à l’organisation de la gendarmerie nationale, les cavaliers de la maréchaussée nouvellement installés à Saint-Servan opérèrent activement pour chasser et punir ce qu’il convient d’appeler « leur gibier »: mendiants, vagabonds, déserteurs et autres séditieux subirent la vindicte de la justice pénvôtale.
Après une présentation de la maréchaussée et du territoire malouin déjà largement judiciarisé, cette conférence retrace les éléments qui ont conduit à la description de certains éléments criminogènes et criminels illustrés d’exemples et d’anecdotes.