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Le chronomètre, le marin et l’observatoire
19 mars 2012 - 14h00 à 17h00
par Olivier SAUZEREAU
Cette conférence est organisée par notre Société d’histoire et d’archéologie et par la Mairie de Saint-Malo dans le cadre du printemps des arts 2012 « le temps pour objet ».
Durant des millénaires, seule l’observation des astres permettait aux capitaines d’un navire de connaître une position sur l’océan.
Pouvoir déterminer avec exactitude la latitude et surtout la longitude sur toutes les mers du globe est devenu un véritable enjeu d’état.
Aux XVIIe et XVIIIe siècles, plusieurs prix de grandes valeurs ont été proposés par les différentes puissances maritimes à celui qui découvrirait enfin « le secret des longitudes ».
La solution qui finira par s’imposer est l’utilisation du chronomètre de marine. En 1760, apès quarante années de labeur, l’horloger John Harrison réussit à construire une merveille de technique : la montre H4.
En France, les horlogers Berthoud, Le Roy puis Bréguet apportent aussi de nombreux perfectionnements à l’art de l’horlogerie de marine.
Cependant, ces monstres, appelées également « garde-temps », « montres de marine », puis « chronomètres » nécessitent, avant chaque embarquement, un contrôle rigoureux par des observations astronomiques.
À partir des années 1810, la France s’engage dans la mise en place d’un réseau d’observatoires de la Marine dans les principaux ports, afin d’offrir un service de contrôle des montres de marine.
Olivier Sauzereau est également vice-président de l’association Méridienne et membre de l’académie de Bretagne.