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Marins bretons et mobiles d’Ille-et-Vilaine pendant la guerre franco-allemande (1870-1871) par Dominique MAILLARD
17 février - 14h30 à 16h30

Illustrations : Mobiles sous le viaduc d’Auteuil, 1870, Isidore Pils (1815-1875) ; Photographie de Jean-Baptiste Gonin, natif de Dol-de-Bretagne, 5e bataillon d’Ille-et-Vilaine, 19 novembre 1870 in Jean Pol Puisné, « Journal d’un garde mobile de 1870. Le 5e bataillon de mobiles de St Malo. 26e régiment de Mobiles d’Ille-et-Vilaine » © Pelem – HistogenDol 2004-2006
Un décret du 23 mars 1867 crée la Garde nationale mobile. Le 5e bataillon des Mobiles d’Ille-et-Vilaine quitte Saint-Malo le 7 septembre 1870 par le train. Le 17 novembre, il est engagé avec ses 1 171 hommes et 23 officiers à Montreuil. Le 18 septembre, Paris est complètement investi. Le 5e bataillon s’illustre notamment lors des batailles du plateau d’Avron (où Ludovic Hovius, petit-fils de l’ancien maire de Saint-Malo, est blessé mortellement, à la tête de ses hommes) et de Buzenval. En application de la convention d’armistice, le 5e bataillon est désarmé le 28 janvier 1871 et rentre à Saint-Malo le 15 mars. Sauveur Ledret, issu d’une vieille famille servannaise, natif de Saint-Pierre, engagé volontaire dans la Marine, se distingue comme aérostier dans l’un des 60 « ballons montés » qui s’échappent de Paris pendant le siège. Tandis que l’activité portuaire de Saint-Malo s’accroît en raison de l’occupation des ports normands et picards, on déplore la capture du brick malouin Saint-Marc par l’Augusta, construite à Bordeaux à l’origine pour la Marine des Confédérés américains mais vendue en 1864 par Napoléon III à la Prusse.